mardi 24 septembre 2013

Maurice Durozier, Parole d'acteur


Maurice Durozier : Rencontre avec
Polichinelle !


Le vendredi 20 septembre 2013, nous sommes allés au théâtre Indianostrum* avec toutes les classes de seconde et les premières pour assister à la représentation du spectacle de Maurice Durozier intitulé « Paroles d’acteur ». Depuis plus de trente ans, Maurice Durozier est acteur au célèbre Théâtre du Soleil** dirigé par Ariane Mnouchkine. M.Valavane le connaît bien puisqu’il a lui-même été acteur au Théâtre du Soleil pendant quatre ans.

M. Valavane avec M. Durozier au théâtre Indianostrum à Pondichéry

Un spectacle conférence et confidence

Dans ce spectacle « conférence », Maya, la vraie fille de Maurice Durozier pose des questions à son père sur son métier d’acteur. Celui-ci lui avait demandé lorsqu’elle avait vingt de l’interroger sur sa vie de comédien et ce sont ses vraies questions auxquelles il répond dans sa pièce.

L’acteur nous parle de son expérience de comédien mais aussi s’interroge sur l’origine et le sens du théâtre nous livrant ses réflexions.

 Maurice Durozier danse le Shiva Thandavam, la danse de Nataraja***. «Au début, il n’y avait rien. Rien du tout. C’est Shiva qui a créé l’univers en dansant. » D'ailleurs, cette danse peut également détruire l’univers, c’est ce qu’on appelle le Rudra Thandavam. L’acteur le raconte et il danse en  expliquant chaque geste ou mouvement.

 Peu après, brandissant soudain un masque du célèbre valet de la Commedia dell’arte, Maurice Durozier nous  parle de sa « rencontre » avec Polichinelle ****comme d’un moment capital dans sa vie de comédien :
Polichinelle !

« Les masques de théâtre ont un pouvoir, ce ne sont pas des objets inanimés de cuir ou de bois. Ils ont été créés par des artistes, des sculpteurs qui leur ont insufflé la vie. Le personnage existe à l’intérieur, un peu comme le génie de la lampe d’Aladin, attendant celui qui viendra le libérer. »

Le masque de Polichinelle n’est pas qu’un « objet inanimé de cuir », comme il l’explique. Il est vivant et il est comparé au génie qui sort de la lampe d’Aladin. L’acteur explique que la personne qui porte ce masque ne reste plus elle-même. Cela lui est arrivé la première fois qu’il l’a porté. Il avait très peur ! Comme il s’amuse à nous le montrer sur scène dans ce passage comique de son spectacle. Et à partir du moment où le masque était sur lui, il est devenu complètement différent, il est devenu le personnage lui-même. Le personnage prend vie :
 « Le personnage vit à travers notre carcasse », dit-il. Dès qu’on est entré dans une histoire, ou qu’on porte un masque, on n’est plus ce qu’on est dans la réalité. On devient notre personnage.

Maurice Durozier qui a écrit l’intégralité du texte de la pièce, termine ce spectacle conférence et confidence sur théâtre avec ces mots :

 « Si tu ne fais pas confiance en toi, 
fais confiance en ton personnage ! »



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Le masque de Polichinelle
*Le théâtre de M. Valavane, notre professeur de Physique.

** Le Théâtre du Soleil  se situe à Vincennes près de Paris.

***Nataraja : « Le roi de la danse » est un autre nom du dieu Shiva.

****Polichinelle est un personnage de la « Commedia dell’arte » (Pulcinella en Italien). Souvent il représente un valet rusé, grossier et disgracieux. Il est toujours en tenue blanche. Son masque avec son nez en bec de corbin, sa bosse, son gros ventre et son parler imitant le cri des oiseaux, le caractérisent. C’est un personnage diabolique parce qu’on peut voir un peu de sang sur son front, d’où l’on lui a coupé la corne.





jeudi 19 septembre 2013

Pierre Gilles de Gennes, 
Prix Nobel de physique 1991

Grâce à l’écoute de l’interview du physicien français Pierre Gilles de Gennes interrogé par Sydney Leach1 en 2003, nous avons découvert la vie de ce grand scientifique.

Pierre Gilles de Gennes est né le 24 Octobre 1932 à Paris. Il a fait des  classes préparatoires au lycée Saint-Louis, puis il a intégré l’Ecole Normale Supérieure, une des grandes écoles les plus prestigieuses en France.

 M. de Gennes raconte qu’avant de se lancer dans sa carrière scientifique, il était tenté aussi bien par les sciences que par les lettres. C’est en 1991 qu’il a reçu le Prix Nobel de physique pour ses travaux sur les cristaux liquides et sur les polymères. Les autres prix qu’il a reçus sont : le Prix Wolf (1990), la Médaille d'or du CNRS (1980), le Prix Holweck (1968), le Prix Harvey (1988). Il est mort le 18 mai, 2007 à Orsay.

Sa femme dit de lui qu’il était un théoricien. C’est ce qu’il dit aussi de lui dans cette interview racontant que d’abord il n’était pas un bon observateur mais qu’il a appris à le devenir grâce à son expérience dans un laboratoire de biologie.


1. Sydney Leach est né en 1924. Il travaille comme un astrophysicien à l’observatoire de Meudon. Il fonde le laboratoire de Photo physique Moléculaire du CNRS en 1967.


-Saravanabavan karthikeyan
2 Sc


Pierre Gilles de Gennes

Nous, les élèves de seconde scientifique avons fait un travail de recherche sur un grand physicien français qui s’appelle Pierre Gilles de Gennes.

 Né le 24 Octobre 1932 à Paris, Pierre Gilles de Gennes intègre *l’Ecole Normale Supérieure, puis il commence sa carrière au CEA de Saclay et la poursuit à l’Université d’Orsay.

On en a appris plus sur lui après l’écoute d’un entretien avec un autre scientifique Sydney Leach, anglais, réalisé en 2005.

Dans cet entretien, Pierre Gilles de Gennes évoque son parcours de scientifique. Il explique qu’un scientifique doit avoir « la curiosité » de rechercher ce qui est « bizarre ». Il raconte : «  Moi quand j’ai commencé dans les sciences, je n’étais pas doué pour repérer le bizarre, je n’étais pas un bon observateur. C’est tardivement que j’ai appris à le devenir grâce à un stage dans un laboratoire de biologie. »

 C’est en 1991 qu’il a gagné le prix Nobel de physique. Il est mort le 18 mai 2007 à Orsay.

*Cest un établissement français d’enseignement supérieur public et l'une des plus prestigieuses grandes écoles de France.

Arnav Saralmode

Pierre Gilles de Gennes

Pierre Gilles de Gennes
Prix Nobel de physique 1991

Les élèves de Seconde Scientifique ont fait une recherche sur M. Pierre Gilles de Gennes, prix Nobel de physique en 1991. Ils ont aussi écouté une interview de lui menée par M. Sydney Leach en 2005.

Sydney Leach, né à Londres en 1924, est astrophysicien à l’Observatoire de Meudon et a fondé en 1967 le Laboratoire de Photophysique Moléculaire du CNRS.

 M. Pierre Gilles de Gennes est un physicien français. Il est né à Paris en 1932. Quand il était jeune, il était également tenté par les sciences et les lettres. Il a finalement choisi de s’orienter vers les sciences et a intégré l’Ecole Normale Supérieure*.

         C’est en 1991 qu’il a reçu le prix Nobel de physique pour ses travaux sur les cristaux liquides et les polymères. Il a beaucoup contribué à faire avancer la recherche en physique et en chimie : ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)*, il a aussi été professeur à la faculté d’Orsay, directeur de l’Ecole Supérieure de physique et de chimie industrielle de la ville de Paris et chercheur à l’Institut Curie, et également chimiste.


 Ses recherches sur les supraconducteurs, les cristaux liquides, les polymères et la chimie d’adhésion ont beaucoup apporté à la recherche jusqu’à aujourd’hui. Il est mort à Orsay en 2007. Ses contributions font désormais partie du patrimoine scientifique.


* L’Ecole Normale Supérieure est un établissement français d’enseignement supérieur public et l'une des plus prestigieuses grandes écoles de France.


*CEA Organisme public de recherche scientifique français dans les domaines de l’énergie, de la défense, des technologies de l'information, des sciences de la vie et de la santé, implantée sur 10 sites en France. Historiquement dénommé Commissariat à l'énergie atomique (CEA), il a changé de nom en 2010 en élargissant son champ aux énergies alternatives.

SARAL Ishaan
2nde Scientifique



UN ENTRETIEN SCIENTIFIQUE



UN ENTRERIEN SCIENTIFIQUE


Entretien de Pierre-Gilles de Gennes, prix Nobel  de Physique 1991 pour ses travaux sur les cristaux liquides et les polymères, mené par Sydney Leach, Directeur de Recherche Emérite du CNRS et astrophysicien à l’Observatoire de Meudon.
Dans cet entretien, Pierre-Gilles de Gennes évoque son parcours de scientifique. Il fait ce récit avec modestie. Il parle de son amour pour les sciences et de son expérience de scientifique.
 « Mon travail était un bonheur à l’époque ! », s’exclame-t-il, racontant des anecdotes de sa vie de scientifique, par exemple, comment des laboratoires expérimentaux de différents pays se rassemblaient pour travailler ensemble.
Grâce aux questions que les anciens élèves de 2nde Sc ont posé à Mme Anne-Marie de Gennes, la femme de Pierre- Gilles de Gennes de passasge à Pondichéry en mars 2013, on sait que c’était plutôt un théoricien et qu’il a consacré sa vie à son travail.
« Au départ, je n’étais pas très doué pour repérer le bizarre, je n’étais pas un très bon observateur. C’est plus tard dans un labo de biologie qu’on m’a appris à repérer les petits bêtes !».
Ce témoignage m’a donné envie de suivre son exemple comme scientifique car que je ne suis vraiment pas doué dans les travaux pratiques scientifiques !!!! 
                                                                                   Kevin.


PIERRE-GILLES DE GENNES
                                                PRIX NOBEL DE PHYSIQUE

Quelque moments avec un très grand physicien qui nous parle de sa vie...

L'écoute d'une interview enregistrée d'un grand physicien M.Pierre Gilles de Gennes par Sydney Leach nous a permis de découvrir avec intérêt sa vie de scientifique.

«Quel type d'études as-tu fait pour devenir physicien?», c'est la première des questions posée par Sydney Leach à M. de Gennes.

«J'ai fait les classes préparatoires au Lycée Saint-Louis à Paris, puis j'ai intégré l'Ecole Normale Supérieure, raconte M. de Gennes.
«J'étais autant intéressé par les sciences que par les lettres.»

C'est en 1971 que Pierre Gilles de Gennes est devenu professeur au Collège de France.

« Au départ, je n'étais pas très doué pour repérer le bizarre, je n'étais pas un très bon observateur. C'est plus tard dans un labo de biologie qu'on m'a appris à repérer les petites bêtes», explique-t-il en mettant en avant le propre de la démarche scientifique: apprendre à repérer , observer le «bizarre» pour chercher des explications.

C'est en 1991 qu'il a remporté le prix Nobel de Physique pour l'ensemble de son travail et en particulier pour ses travaux sur les cristaux liquides et sur les polymères.



M.Pierre Gilles de Gennes



Ce grand physicien qui a inspiré un grand nombre de personnes,m'a également inspiré.Ses explications très intéressantes sur son parcours de scientifique, me donnent envie d'étudier les sciences physiques. Qui sait? Je pourrais peut-être un jour lui ressembler! 


                                                                                 Bhuvan
    

mardi 17 septembre 2013

Pierre-Gilles de Gennes raconte...

Pierre-Gilles de Gennes raconte…
Entretien avec Sydney Leach, 2005

Pierre-Gilles de Gennes est scientifique. Il a reçu le Prix Nobel de Physique en 1991 pour ses travaux sur les cristaux liquides et les polymères. Il raconte son parcours de scientifique lors d’un entretien ave Sydney Leach, lui-même scientifique de renom, astrophysicien et Directeur de recherche Emérite du CNRS.

Un scientifique littéraire

            Avant de s’orienter vers les sciences, Pierre-Gilles de Gennes était également tenté par les lettres ; cependant, très tôt il a eu « une méfiance » vis-à-vis  du milieu de l’art de son époque. Il évoque par exemple ces artistes qui «  jetaient un pot de peinture sur le mur et disaient qu’ils avaient créé une œuvre d’art ». Cela le choquait et le choque toujours. Il oppose à cela les disciplines scientifiques, où dit-il, il a « le pressentiment que quand on fait quelque chose, on sait que c’est utile. On sait que c’est une brique qui participe à un mur. On se sent beaucoup plus sûr de ce qu’on a fait. Par contre les artistes ne sont pas sûrs d’eux.  En science, on ne prétend pas découvrir des choses géniales, mais on est sûr qu’on apporte une contribution même modeste. »

« On devient curieux quand il se passe quelque chose de bizarre ! »

            Au départ, raconte-t-il, il n’était pas doué pour « repérer le bizarre ». C’est lors d’un stage dans un laboratoire de biologie qu’il en a «  appris plus sur l’observation que pendant des années de cours. C’est grâce à cette expérience qu’[ il] a appris à tout observer avec un œil plus précis. »
             Il raconte qu’à son époque, les scientifiques se faisaient part de ce qu’ils avaient remarqué de « bizarre » pendant leurs expérimentations, et que c’est grâce à cela qu’ils progressaient dans leur recherche.    
Ainsi, il raconte qu’un jour il parlait avec un collègue et tout à coup, celui-ci lui avait montré un résultat bizarre commentant « On voit pas d’où ça sort ! ». Une fois rentré chez lui, Pierre-Gilles de Gennes avait relu des publications sur cette recherche et avait essayé de comprendre le résultat bizarre montré par son collègue. Il avait d’abord proposé des explications qui n’étaient pas les bonnes et finalement, en avait trouvé une qui avait marché. «  C’est comme cela, explique-t-il, qu’on avance : on repère un élément bizarre. Et on propose une autre expérience qui va finalement permettre d’y voir plus clair.»

« Ça c’est extraordinaire ! », s’enthousiasme-t-il.
  
« Nous sommes des générations gâtées »

            « …Parce que nos échanges sont très vastes. La communauté scientifique est devenue très vaste aussi. C’est un grand bonheur quand les gens inventent quelque chose qui les surprend. »
Pierre-Gilles de Gennes, évoque une autre anecdote illustrant la richesse de ces échanges entre scientifiques.
            Une fois, un collègue des Etats-Unis lui avait envoyé un papier qu’il voulait soumettre à l’Académie Américaine. Et Pierre-Gille de Gennes l’avait d’abord « jeté dans un coin ». Puis il était retombé plus tard par hasard sur ce papier et il avait compris l’expérience qui y était décrite. Son collègue avait une plateforme sur laquelle il faisait vibrer les gouttes d’eau horizontalement. «La curiosité intervient et elle double parce que celui qui avait fait l’expérience n’a rien compris de ce qui se passait.» commente-t-il. C’est ainsi que Pierre-Gille avait fini par trouver une explication assez simple.

La démarche scientifique

« L’intervention initiale est la curiosité, quand on trouve quelque chose de bizarre. On essaie de comprendre. Puis, on retourne vers les gens qui ont déjà expérimenté. Ensuite, on propose une autre façon de travailler. Et finalement on arrive à sortir un résultat ».


 Moi, j’adore la physique et je rêve de devenir astrophysicienne plus tard. Et donc ce scientifique m’a beaucoup inspirée. Il a travaillé sur la matière complexe et les polymères. J’aimerais bien en savoir plus.

                                                                                                               Sruthi