lundi 28 octobre 2013

L'Impressionnisme et Renoir

Impressionnisme
« La révolution impressionniste c’est de peindre ce que nous voyons ;
 il faut oublier notre vision classique du monde. »

Origine :

Vers 1865, de jeunes artistes admiraient Edouard Manet et se rapprochaient de lui. Ils forment ce groupe qui s’appelait  « les Batignolles ». Parmi ces artistes il y avait Renoir, Monet, Cézanne et  Bazille, les amis qui vont bientôt être appelés « La Bande à Manet ». Ce seront des futurs impressionnistes.
En 1874, ils organisent l’exposition « Impressionniste ». Trente artistes y ont participé dont Renoir, Monet, Sisley, Cézanne et Degas.
Un jour d’exposition, un des tableaux de Monet n’avait pas de nom. L’homme qui l’accrochait demanda « Quel nom lui met-on ? » et Monet ayant aucune idée, dit « Impression, Soleil levant, par exemple.. ». Ainsi est né le terme « Impressionnisme ». Monet est le chef de file de ce mouvement.
Impression, Soleil levant - Claude MONET
Renoir raconte cette naissance avec ces mots :
 « Un beau matin, l’un d’entre nous n’eut plus de noir,
            Et l’impressionnisme est né. »


Le mouvement :

L’impressionnisme, c’est un mouvement pictural de la seconde moitié du XIXe siècle. Ce mouvement est proche du réalisme parce que ce sont souvent des moments instantanés de la vie quotidienne. Donc, les impressionnistes ont essayé d’imiter la photographie. Ils représentent un paysage comme ils le voient. Les peintures préfèrent représenter les sentiments et les émotions plutôt que la réalité. C’est de l’impression !

Caractéristiques :

La lumière : Tous les impressionnistes font très attention à l’effet produit par les variations de la lumière. C’est pourquoi, ces peintres peignaient dehors. Ils ne travaillent plus dans des ateliers où il n’y a pas de lumière.  Ils ont pour but de « capter l’impression fugitive d’une scène extérieure. »

La couleur : Les impressionnistes utilisent beaucoup les couleurs primaires (rouge, bleu et jaune) et leurs complémentaires (orange, violet et vert). Il n’y a plus de mélanges. Même pour représenter les ombres, ils utilisaient des couleurs vivantes. On dit l’image se compose dans les yeux du spectateur parce que c’est la juxtaposition de ces couleurs utilisées qui donnent l’impression d’ombre.

Les coups de pinceaux sont très visibles et sont fragmentés ce qui suggère les formes et les volumes. Donc, les peintures ne sont plus que des visions abstraites et irréelles.

Les sujets : Les impressionnistes ont été des peintres rebelles. Alors que leurs prédécesseurs peignaient des scènes mythiques, religieuses et historiques, eux, ils s’intéressaient plutôt aux moments de la vie quotidienne et à la nature.   

La peinture n’est plus une représentation sans vie et inerte, avec l’impressionnisme. L’artiste la fait vivre à travers ses sentiments et ses émotions.


   Pierre-Auguste Renoir

Pierre-Auguste Renoir est né le 25 février 1841 à Limoges. En 1845 il déménage avec toute sa famille à Paris. Il abandonne l’école des Beaux-Arts, qu’il fréquentait après avoir fait ses études de peintre sur porcelaine pour rejoindre l’atelier de Charles Gleyre. C’est ici qu’il rencontre Bazille, Sisley, Pissarro et Monet. En 1868,  il a ses premiers succès avec ses travaux de style impressionniste et particulièrement lors du Salon des Impressionnistes (Une exposition en 1874. Il devient l’un des plus célèbres peintres français. Après le voyage en Algérie et Italie, il s’éloigne du style impressionniste et se rapproche du style de Ingres. En 1883, il épouse Aline Chargot. Il recommence à  développer un style plus libre et plus personnel. Vers 1903, il s’installe dans le Sud de la France pour des raisons de santé. Il est immobilisé sur chaise roulante à cause de l’arthrite. Mais cela ne l’empêche pas de peindre avec de longs pinceaux. Ainsi, il peint son dernière œuvre à Cagnes-sur-mer avant de décéder en 1919.
Renoir souhaitait représenter la joie de vivre dans ses œuvres. Il a peint ainsi des fruits, des jardins, des fleurs, des femmes et des enfants. En totale, il a fait environ 6000 tableaux dans toute sa vie.  




Printemps à Chatou
Huile sur toile, 59x74cm

Ce tableau a été réalisé entre 1872 et 1875. C’est un exemple parfait de la recherche impressionniste :

            Renoir a choisi une étendue d’herbe pour sujet, qui est un motif sans structure. Il a peint les troncs d’arbres avec des lignes souples. Et à l’arrière plan, l’horizon est représenté d’une ligne vague qui est volontairement oblique et brouillée. Le vert un peu jauni montre la chaleur. Au deuxième plan on voit une silhouette humaine qui est grise, blanche et jaune qui équilibre l’ensemble.  On ne peut voir que le haut de la personne et cela indique la hauteur de ces herbes. Renoir a employé un système de touches minces comme s’il avait frotté sur la toile. Il a aussi ajouté une multitude de touches multicolores fortement empâtées qui indiquent la présence des fleurs blanches, violettes et roses au premier plan. Les ombres des arbres sur les herbes et les fleurs sont représentées par un vert foncé.  Les feuillages sont suggérés par des coups de pinceau irréguliers qui animent le haut de la toile.

         J’ai choisi cette peinture parce que, je trouve qu'il degage quelque chose de très
heureux. Ces arbres et ces herbes m’attirent beaucoup, comme un veritable paysage naturel que l'on pourrait sentir, toucher. Pour moi, ce n’est pas qu'un tableau, une toile recouverte de peinture ;je pense qu’il y a quelque chose qui est toujours vivant dans cette oeuvre.Chaque fois que j’observe ce tableau ,il me fait penser aux chants de petits oiseaux qu'on entend dans la nature et à une brise fraîche. Pour moi, je peux dire que Renoir a essayé de représenter la joie de vivre parce que je la sens dans cette peinture.

dimanche 27 octobre 2013

Impressionism

Impressionism


Impression, Sunrise by Claude MONET
Impressionism is an artistic movement which originated around the end of the 19th century. We could say that this movement is somewhat closer to realism because the artists, influenced by photography, tried to capture moments of everyday life. They painted a landscape the way they saw it, influenced by their emotions and sentiments rather than the mere reality.
The term « Impressionism » is said to have originated from the painting « Impression, sunrise » by Claude Monet. And he is said to be the father of this movement.



Characteristics of this movement:
Light: The artists gave a lot of attention to the effect created by light. And so, they started painting outdoors instead of working in their dark studios. They wanted to capture the fugitive impressions of an outdoor scene.
Colour: The impressionists used lively colours, even for representing shadows. They didn’t mix colours anymore. The image formed in the eyes of the viewer because it was the juxtaposition of the colours used which gave the impression of a shadow.
Brush strokes: The brush strokes were very visible and fragmented which suggest the shapes and volumes. So, the paintings were just abstract unreal visions.
Themes: The impressionists were a bunch of rebels. They started painting everyday moments and nature rather than religious and historical scenes like their predecessors.

Art is no more a representation without life. With impressionism, the artist makes it live with his sentiments and emotions.

To understand this movement better , each one of us has chosen a painting and we presented it to the class explaining and discussing why it belonged to this movement.
Some of the artists we talked about:  Pierre-Auguste Renoir, Claude Monet, Paul Cézanne, Armand Guillaumin, Gustave Caillebote, etc. Here are a few impressionist paintings:

Mont Sainte-Victoire seen from Bellevue by Paul CEZANNE

Regattas at Argenteuil by Claude MONET

The Promenade by Claude MONET

Chemin creux, effet de neige by Armand GUILLAUMIN
-Sruthi

mercredi 23 octobre 2013

Word of Actor

The Actor’s Word

On the 20th of September, we the students of 2nde Scientific and the 1ères went to the Indianostrum Theatre which is run by our Physics teacher Mr. Valavane. The play that we went to watch was called “The Actor’s word». The actors were Maurice Durozier, a famous actor who is an old member of the well known troupe “Théâtre du Soleil” created and directed by the renowned Ariane Mnouchkine.

The play consisted of an interview between him and his daughter Maya, that discussed life on stage and his views on theatre in general.

In the play, Maurice Durozier represented various forms of theatre from around the world ranging from Broadway to Japanese Noh.

He was inspired by a famous quote of Charlie Chaplin “You are what you do”.

He also represented a Bharatanatyam piece of the Siva-thandava dance of the Hindu god Shiva.

Then suddenly, he produced a mask of the Commedia dell’arte theatre of Italy. The person who wore the mask was called Polichinelle. He performed an extract from a play in which this character had played.

He also spoke about the highs and lows of being an actor.

Finally, after the play, we the students asked many questions about his life as an actor and his various methods on being such a successful one.

All in all, it was a very enjoyable afternoon with an excellent actor showcasing us his multi-facetted brilliance.

-Ishaan and Kevin
2nde Scientific




PIERRE-GILLES DE GENNES
PRIX NOBEL DE PHYSIQUE


We, the Seconde Scientifique did a research on a famous french physicist called Pierre Gilles de Gennes.Thanks to an audio clip of an interview done by Sydney Leach, we were able to discover with interest the life of this great scientist.

In this interview, Pierre Gilles de Gennes talked about his scientific success. He speaks about his affection for the sciences and about his experience of being a scientist himself.

" What type of studies did you do to become a physicist? ", the first question asked by Sydney Leach to Gennes.


" I did my preparatory classes in the Saint-Louis High School in Paris, then I joined “l'Ecole Normale Supérieure” , said Gennes. " I was interested in the sciences as much as in litterature. "

In 1971 Pierre Gilles de Gennes became a professor in “Collège de France.”

"At first, I was not a very good observer. It is later in the biology lab that I learnt to be precise in my observations", he explained.


It is in 1991 that he received the prestigious Nobel Prize in Physics for his passion for science and in particular for his dedicated work on liquid crystals and on polymers.

                                                                       - Bhuvan, Sai and SK

mardi 22 octobre 2013

Sortie à l’Alliance Française de Pondichéry

Sortie à l’Alliance Française de Pondichéry

        Je suis allée à l’Alliance Française de Pondichéry le vendredi 11 octobre 2013 (AFP) avec mes amis de 2nde Scientifique et mon professeure de français Mme Rotfus.

       L’Alliance Française se trouve dans la Ville Blanche, l’ancienne partie française de Pondichéry. Les rues dans cette partie de la ville sont plus propres que des rues comme Rangapillai Street et Nehru Street de l’autre côté du Canal. La Ville Blanche est très calme. Les rues sont pavées comme à Paris. Les fleurs des bougainvillées recouvrent les façades de presque chaque maison. Partout où vous allez, vous pouvez au moins voir une branche de bougainvillée. Les maisons dans ce quartier sont toujours de deux étages avec des balustrades entourant les terrasses sur les toits plats du dernier étage.    


       Puis nous sommes arrivés à l’Alliance Française. Là aussi le bâtiment jaune et blanc se compose de  deux étages. La bibliothèque est très grande, pleine de bandes dessinées, de magazines et d'autres types de livres. La plupart d'entre nous a choisi deux livres et un magazine.

       Enfin nous sommes allés à la Maison Colombani où Mme Rotfus nous a fait plaisir en nous offrant un goûter français dans le jardin face à la mer !   
 Sai Luvesh

jeudi 10 octobre 2013

La Promenade

La Promenade est un tableau réalisé par le peintre impressionniste Claude Monet en 1875.

La Promenade est aussi appelée La Femme à l'ombrelle. Cette œuvre fait partie d'une série réalisée par le peintre pendant les années 1875 et 1876.
Le personnage féminin dans cette peinture joue un rôle important . Il s'agitde la femme de Claude Monet, Camille, qui lui a constamment servi de modèle.


Camille est vêtue de blanc et porte un chapeau voilé. Dans ses mains, elle tient une ombrelle de couleur verte. Elle est debout sur une colline, le corps légèrement incliné vers la droite.Son regard intense et la position de son corps pourraient nous indiquer qu'elle est soudainement consciente de la présence d'un spectateur et qu'elle est en train de se tourner vers lui.
Derrière, à gauche de Camille, apparaît une autre silhouette, beaucoup plus petite. On reconnaît un enfant.Il s'agit de leur fils Jean, qui avait presque huit ans à l'époque ; lui aussi regarde attentivement le spectateur.


Le ciel donne l'impression d'avoir été peint rapidement à grands traits de directions variables. Il semble que le peintre a d'abord peint le ciel, qu'il l'a retouché puis qu'il a ajouté les deux silouhettes.
L'herbe est représentée par des traits courts, dans des nuances diverses de vert, bleu, jaune et rouge. De larges touches de bleu-vert sont utilisées pour l'ombre ,tandis que des verts plus clairs représentent les zones ensoleillées.

Historique:

Cette peinture était l'une des dix-huit toiles de Monet pour le Deuxième salon impressionniste qui a eu lieu en avril 1876. Exposée sous le titreLa Promenade, elle a été peu remarquée à l'époque mais quelques rares commentaires étaient favorables. Monet a vendu le tableau en 1876 à Georges de Bellio à Paris. Maintenant la tableau se trouve à la National Gallery à Londres.



Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai choisi cette peinture de Monet. Quand je l'ai vu pour la première fois, elle m'a procuré un sentiment de calme. C'est peut-être pour cela que je l'ai choisie. J'aime aussi beaucoup les couleurs utilisées par Monet dans ce tableau, qui qaund je le regarde, me donne l'impression que je suis dans la peinture avec les personnages.


           La Promenade --- Claude Monet 
Bhuvan
(Info: WIKI)

Lady Lilth

Lilith est la belle fille du roi Henry, et pour son anniversaire, le roi a préparé une fête. Ce soir là Lilith est très heureuse parce qu’elle célèbre aujourd'hui ses 26 ans.

Tout le monde est arrivé sauf son bien aimé. Une atmosphère de bonheur et de gaieté règne dans le palais royal. Mais la jeune femme, elle, attend déjà depuis une heure l’élu de son coeur désirant le rencontrer. La soirée suit son cours avec son cortège de festivités. Mais Lilith est indifférente car elle a perdu tout espoir de voir arriver le seul dont la présence puisse faire sa joie ; la tristesse et la peine remplissent son cœur blessé. Alors elle cherche la consolation dans la chaleur du vin et l’ivresse l’envahit.

La fête est finie. Après  l’animation de la fête, un silence s’est installé dans la salle de bal du palais, comme si tout était mort. Mais Lilith tout à fait ivre ne s'en soucie pas du tout. Dans sa longue robe soyeuse, ses longs cheveux blonds tombant sur ses épaules, sa peau si blanche, elle est toujours très belle.

 Dans sa chambre, elle se change. Elle peigne ses beaux longs cheveux et se prépare pour le sommeil et l’oubli de la nuit.

Alors qu’elle dort déjà, un homme est entré dans sa chambre. Il se penche doucement vers elle et la réveille. Elle reconnaît son bien aimé. Tous deux se regardent fixement pendant un instant qui paraît interminable, et soudain un afflux de bonheur et d'amour entrent en eux. Il lui demande de lui pardonner pour avoir manqué la fête. Lilith au comble du bonheur, ne sait plus si elle rêve encore ou si elle est réellement éveillée. Elle accepte ses excuses avec heureuse qu’il soit finalement à ses côtés pour sa nuit d’anniversaire !

Lady Lilith tableau de Dante Gabriel Rossetti en 1866–68
Par Arnav Saralmode

Un coin d’appartement

Un coin d’appartement
-Claude Monet

Ce dimanche là, la journée avait été magnifique. J’avais pu profiter de mon jour de repos et le soleil brillait encore d’un orange vif sur les hauts arbres de l’allée qui conduisait à ma demeure. En cette fin d’après-midi d’été, je sentais souffler une douce brise tandis que je rentrais chez moi, fatigué par une longue marche.
Du seuil de ma maison, derrière les grandes plantes disposées de part et d’autre de la vaste entrée, je distinguai dans la pénombre un enfant blond qui se tenait là, debout, et me regardait innocemment, la tête légèrement inclinée vers la droite sur son large col blanc.

Derrière lui, au milieu du vestibule le somptueux lustre composé de bougies et d’une lampe en verre bleuté était encore éteint. Suspendu au dessus d’une table ronde, il laissait la pièce dans la pénombre. Assise à gauche de la table, une belle jeune femme me souriait dans la pénombre et regardait l'enfant. Cette femme était ma femme Julia et ce jeune homme était mon fils Jean.

 Ce jour là Jean était triste. Dans son cœur, il y avait quelque chose qui l’accablait. Avec beaucoup de courage il me demanda :

-         Pourquoi devez-vous chaque jour vous rendre au bureau Papa ? 
-         Parce que nous avons besoin d’argent pour vivre. Pour t’envoyer à l’école, pour la nourriture et d’autres choses aussi. Tu comprends maintenant mon petit ? tentai-je de lui expliquer.

Jean répondit tristement :

-         Oui mais je regrette que vous ne soyez pas à la maison plus souvent. De cette façon nous pourrions passer plus de temps ensemble et nous amuser.

J’étais touché par ses paroles et sentais mon coeur peiné parce que je manquais des parties importantes de sa vie. Je lui répondis avec le plus de tendresse possible :

-         Oui moi aussi je veux la même chose, mais je ne peux pas faire autrement. Mais maintenant on peut jouer non ? Veux-tu jouer maintenant ?

 Jean soudain très heureux suggéra qu’on joue au  Baseball. J’acceptai avec joie et nous nous rendîmes au  jardin profiter des rayons de cette douce fin d’après-midi et jouer à notre jeu favori.

Ma journée se terminait bien, j’aimais passer du temps avec mon fils et m'amuser avec lui. Il m’apprenait à prendre conscience de la valeur du temps.

C’était une journée magnifique.

 Saral Ishaan
2nde Scientifique 

lundi 7 octobre 2013

PROMENADE AU CHAMP DE COQUELICOTS

« Les coquelicots ont longtemps été utilisés comme un symbole de la paix et la mort :
Mort à cause de la couleur rouge sang »


     Dans un coin ensoleillé du champ, une fraîche brise soufflait calmement. Le champ tout entier semblait arrosé de sang tant les coquelicots l'avaient envahi.

     Au milieu de ce champ, on voyait la silhouette de Mme. Gilbert qui se distinguait comme une tâche noire. Elle était grande, brune, ses magnifiques cheveux noirs tombant en tresses sur ses épaules. Et dans cette plaine rouge recouverte de ces flamboyantes fleurs sauvages, derrière elle, apparaissait une forme beaucoup plus petite. Celle-ci se levait lentement, surgissant au milieu des fleurs comme d'un bouquet.
C'était Jean, le fils de Mme. Gilbert.Le visage illuminé d'un sourire rayonnant comme un lever de soleil, il saluait sa maman avec respect.

    Laissant glisser les pétales des fleurs sous leurs doigts, mère et fils avançaient lentement, prenant soin à chacun de leurs pas de n'en flétrir aucune, admirant la beauté de la nature. Tous deux se promenaient calmement sous le soleil, d'un même pas. Ils sentaient sur leur peau le souffle frais qui caressait délicatement leur jambes.

     Dans le cœur de Jean un trouble soudain surgit, jusqu'à le remplir de cette effroyable question qu'il n'avait jamais osé poser à sa mère. Il ne pensait plus maintenant qu'à cela, à cette terrible et brutale disparition de son père. Envahi par l'émotion de cette inquiétude grandissante, il se tourna vers la jeune femme et lui demanda:

« Maman, où est papa?»

   Mme. Gilbert s'immobilisa. La respiration coupée, elle se tourna vers le jeune garçon. Tout son corps tremblait, elle était si émue qu'il évoquât pour la première fois son mari disparu.

«Ah bien...», murmura-t-elle sans pouvoir articuler une réponse. C'était dur pour elle de dire la vérité.

« Je peux le voir, maman? » demanda Jean avec curiosité.

« Il est ici, avec nous. Il veille sur nous, son amour est toujours avec nous.», répondit tendrement Mme Gilbert accompagnant ses paroles d'un geste large vers le champ de coquelicots qui les entourait.

« Mon cher Jean, vois-tu les charmantes fleures rouges ici? C'est papa, il est avec nous comme une flamme rouge qui ne s'éteindra jamais, toujours là dans nos cœurs.» En prononçant ces mots une larme coulait sur sa joue.

     Alors l'enfant cueillit délicatement deux coquelicots et les mit sur son cœur pour se souvenir de son père. Sur le chemin du retour il pensait à son papa. Chez lui il mit les fleurs devant la photo de son père.

     Cependant, le lendemain, lorsqu'il découvrit les fleurs flétries, fanées, des sanglots l'envahirent. C'était comme si ces fleurs éphémères lui disaient la vérité sur son père, qu'il était mort comme elles, et qu'il ne le reverrait jamais.

Les Coquelicots (1873) --- CLAUDE MONET

                                                                                                               










        - Bhuvan


Exercice de Style : écrit réaliste sur un tableau impressionniste

Ce beau dimanche de printemps, le soir tombait mais la Seine était encore claire comme le jour, parcourue de bateaux doucement poussés par le vent dans leurs voiles. L’endroit était paisible et l’ensemble composait un beau tableau. La totalité des berges était occupée par des espaces verts. Et là, au milieu de ces jardins, debout face au fleuve, une dame vêtue élégamment se tenait debout, un jeune enfant à ses côtés ; le regard tourné vers les bateaux, elle semblait attendre...
 Sur les berges de la Seine (1874), Édouard  Manet (1832-1883)

 
L’enfant demanda :



- Pourquoi on attend ici tous les soirs ? 



- C’est là que j’ai vu ton père pour la dernière fois, répondit-elle.



- Où est-il maintenant ? continuait Paul avec curiosité.


- C’est un soldat de la Marine. Il est parti vers des terres lointaines pour combattre…Il y a déjà bien longtemps, répondit la mère tristement.

Cette berge était l’endroit où Juliette avait vu son mari Jean pour la dernière fois, embarquer pour partir vers le front. Cela faisait à présent six ans que la guerre était finie. Six ans que Juliette attendait en vain…

Paul lui demanda alors :

-  Quand reviendra-t-il ?

- Malheureusement, personne ne le sait, répondit-elle un sanglot dans la voix.

Deux heures s’étaient écoulées, mère et fils étaient fatigués. Ils prirent le chemin du retour pour rentrer chez eux en ville.



            Le jour suivant, le soleil se levait à peine quand l’oncle de Paul se présenta chez eux. Il occupait un poste important à l’armée.  A peine la jeune femme s’avançait à sa rencontre qu’elle comprit à son sourire qu’il apportait une nouvelle inespérée.
- On a retrouvé Jean, s’écria-t-il serrant dans ses bras son jeune neveu Paul accouru au son de sa voix. Il a été identifié dans un hôpital militaire où il était resté tout ce temps là. Il avait perdu la mémoire !

-Saravanabavan Karthikeyan
2nde Sceintifique

 

Le scintillement de la Seine

Exercice de style : écrit réaliste sur un tableau impressionniste.
Camille Pissaro(1830-1903)
Quai de la Bourse à Rouen, soleil, 1898, huile sur toile (Collection Linda Gale Sampson, Musée des Beaux-arts, Rouen)

Le scintillement de la Seine

Le soir tombait. Le soleil s’en allait derrière les nuages. Stéphane et moi étions venus à Rouen pour le mariage de mon ami. Son mariage avait lieu sur l’autre rive de la Seine. Il nous fallait traverser le fleuve. Stéphane choisit un vieux bateau à vapeur, cabossé sur le côté, et dont le nom était Betty. C’était  justement le nom de sa fiancée !

Au milieu de la traversée, on aperçut un chien qui était en train de se noyer. Mon ami qui était un excellent nageur et très courageux, sauta sans hésiter dans les courants forts de la Seine pour sauver la pauvre bête. Il nagea vers elle, l'attrapa, la jeta sur son dos et atteignit le bateau qui s'approchait de la rive.

Sur le quai, Betty l’attendait. En le voyant avec le chien, elle s’écria, surprise : «Oh! Mon petit…… où étais-tu ?» ;

« Moi ! J’étais à Paris », répondit Stéphane ému de retrouver sa promise. « Pas toi  …je parlais à ma chienne Angèle. » lui répondit alors sèchement Betty. « Je viens de la sauver de la noyade ! », répondit Stéphane encore ruisselant. « Oui c'est vrai, c'est Stéphane qui a été assez courageux pour sauter dans la Seine et sauver votre chien », j’affirmai-je. « Je vous remercie chéri, je suis vraiment désolé de vous avoir si mal parlé, pourrez-vous me pardonner ? », suppliait Betty. « Mais bien sûr ma chéri. », la rassura aussitôt mon ami amoureux.

Le jour suivant, après le mariage, le couple heureux décida de faire une promenade sur les quais de la Seine. Je les accompagnai et le chien aussi.

En marchant, Stéphane demanda à Betty :
-  Qu’est-ce que votre chien faisait dans l'eau ? 
-  Je ne sais pas. Il avait disparu depuis une heure avant que vous n’arriviez…avec lui, répondit-elle.

Alors que nous étions assis sur le quai et contemplions le soleil couchant, on aperçut un intense scintillement doré à la surface de la Seine, à l’ endroit même où nous avions sauvé Angèle la veille de la noyade.

Cette lumière couleur d’or était si vive, que chacun de nous, j’en suis sûr, se mit à rêver qu’il s’agissait de l’emplacement du célèbre trésor de la Seine.


-Kevin Saravanan

Le Départ.


                                  Le Départ

Tableau Impressionniste : « Le Train dans la Neige » de Claude MONET
Il fait gris ce matin là. La neige, partout, comme si un peintre eut enlevé toutes les couleurs de sa toile. Je reste sans bouger sur le quai. Le train est prêt à partir.

Je me souviens très bien encore, de ce jour là. J’avais à peine six ans. Mon frère m’avait amené voir le « spectacle » du départ des trains. J’étais stupéfaite ! Je n’avais jamais vu quelque chose d’aussi incroyable : des boîtes roulantes remplies de gens ! J’observais ces gens comme si je venais d’avoir des yeux. Ces gens qui partaient vers l’indépendance, vers cet autre monde qu’on avait tellement envie de connaître. Désormais, on allait, voir les trains, tous les soirs. Un jour, il me parla de nos parents. Il dit « Eux, ils sont partis. En vacances, chez le seigneur ! Ils ont tellement aimé ce manoir qu’ils ont décidé de ne jamais revenir. » J’étais vraiment bouleversée et je me sentis rejetée. Nous deux, on rêvait, un jour, de prendre ce train et de partir. Partir loin. Partir loin de cet enfer où nous ne connaissions personne qui nous aimât.

Maintenant je suis prête. Il ne nous reste qu'à acheter des billets. Je l’attends, mon frère. Pourtant je sais qu’il ne viendra pas. Aujourd’hui je comprends bien cette histoire, alors incompréhensible. Cette fois-ci je suis seule sur ce quai. Le train s’éloigne. Ce bruit, qui était une fois une symphonie de liberté, n’est plus qu’un bruit. Pour la première fois, je sens ce chagrin, cette mélancolie que donnait l’hiver.

Partout autour de moi, des gens. Les gens qui bavardaient, gloussaient et riaient. Au cœur de cette foule je me sens si seule ! Je regarde les gens dans le train qui criaient « bisous » à leurs proches sur le quai, qui se retenaient de pleurer. Les derniers baisers, les derniers câlins, les derniers mots avant de partir.

Partir, ce mot me glaçait le sang. Il me donne toujours cette peur singulière. Cette peur de rencontrer les gens, de m’attacher à eux, de les aimer, parce que de toute façon, la vérité va me gifler : Leur départ. Ils partiront tous, un jour ou l’autre. Alors, je me suis rappelée que je ne connaissais plus personne dans ce monde. La seule personne qui songeait à moi, avait confiance en moi, m’aimait ! Il est parti. Enfin, lui aussi il aimait le « seigneur » plus que moi. Tout le monde m’a quittée ! Qu'avais-je donc fait de si coupable pour mériter ce terrible abandon ? Ou ce bon dieu, était-il si satanique pour me condamner un tel malheur ?

Tandis que toutes ces questions se bousculaient dans ma tête, j'entendis quelqu'un dire « Bravo ! ». J’essuyais les larmes sur mes joues. J’avais pleuré ! Je m'étais tellement identifiée à mon personnage inspirée par la peinture de Monet que pour quelques minutes je m'étais projetée sur ce quai de gare impressionniste. Assis en face de moi, mon éditeur me sortit de mon histoire, ramena mon esprit dans son bureau, où j'étais venue lui présenter ma dernière nouvelle, en s'exclamant «  Bravo ! J’adore ton historiette ! Elle est vachement bien ! Dis donc, tu veux bien la publier ? Le mardi, rubrique « Littérature », ça te dit ? »


                                                                                                      Sruthi

Derniers feux avant la nuit



Derniers feux avant la nuit


Le soir tombait et aucun souffle d’air ne remuait les branches. Aucun frisson de vent sur la surface unie et claire de la Seine immobile en cette courte journée d’hiver. Et moi je restais là, à l’arrière du bateau, malgré le froid de l’hiver à  contempler le fleuve, en prenant mon goûter sur la magnifique Seine. Les derniers feux du soleil avant la nuit changeaient toute l’atmosphère : une sensation de bonheur et de sérénité régnait.  

Sur la rive, à ma droite, j’apercevais le petit village de Lavacourt baigné de brouillard. Les cloches au loin sonnaient six heures. Le temps semblait suspendu dans ces teintes bleu vert gris pales à peine éclairées par de faibles rayons orangés.

Ce moment là restera gravé dans ma mémoire comme un tableau impressionniste. 
Claude Monet (1860-1926) Soleil couchant sur la seine à Lavacourt effet d’hiver, 1880 huile sur toile 100*150 cm   (Musée du petit- palais Paris)

                                                            K. Karthik ,2nde scientifique


Promenade en canot

Promenade en canot

Auguste Renoir (1841-1919)
Les Canotiers à Chatou (1879, huile sur toile, 100.3 x 81.3)

    Ce printemps là, M. et Mme. Denise avaient décidé de faire une sortie romantique à Chatou, une petite ville située non loin de Paris, au nord de la capitale. Depuis leur mariage ils n’avaient pas eu le temps de s’exprimer leur amour. Malgré leur travail qui les accaparés et les avait séparés, ils avaient décidé de prendre une journée de vacances pour passer du temps ensemble.
    Arrivés à Chatou, ils furent émerveillés par la beauté des lieux. Mme. Denise restait bouche bée devant le bleu vert turquoise du fleuve qui s'étendait devant eux ;« Quelle beauté ! » s’exclama-t-elle.
M. Denise était content de voir sa femme si heureuse comme elle ne l’avait pas été depuis bien longtemps. Au loin, à l'arrière plan de ce paysage aquatique, on distinguait un manoir. Mais éblouis par l’ardente lumière qui se reflétait sur l’eau, les époux l'apercevaient comme un mirage ou un château merveilleux et mystérieux de conte de fées.

   Partis en promenade en barque, ils se laissaient bercés par le clapotis régulier de l'eau. Soudain, l'embarcation heurta brusquement une roche, entraînant Mme Denise par dessus bord.Sans hésitation M. Denise avait ôté sa veste d'un geste vif et plongea dans la rivière pour sauver sa bien-aimée épouse qu'il ramena saine et sauve à la rive dont ils étaient fort heureusement encore proches .

   Ainsi son mari avait sauvé Mme. Denise, et les canotiers qui avaient assisté à la scène depuis la rive et les avaient à sortir de l'eau, leur avaient donné une salve d’applaudissements célébrant l'amour de ces deux époux et le courage du mari !
Par:Sai Luvesh