jeudi 10 octobre 2013

Un coin d’appartement

Un coin d’appartement
-Claude Monet

Ce dimanche là, la journée avait été magnifique. J’avais pu profiter de mon jour de repos et le soleil brillait encore d’un orange vif sur les hauts arbres de l’allée qui conduisait à ma demeure. En cette fin d’après-midi d’été, je sentais souffler une douce brise tandis que je rentrais chez moi, fatigué par une longue marche.
Du seuil de ma maison, derrière les grandes plantes disposées de part et d’autre de la vaste entrée, je distinguai dans la pénombre un enfant blond qui se tenait là, debout, et me regardait innocemment, la tête légèrement inclinée vers la droite sur son large col blanc.

Derrière lui, au milieu du vestibule le somptueux lustre composé de bougies et d’une lampe en verre bleuté était encore éteint. Suspendu au dessus d’une table ronde, il laissait la pièce dans la pénombre. Assise à gauche de la table, une belle jeune femme me souriait dans la pénombre et regardait l'enfant. Cette femme était ma femme Julia et ce jeune homme était mon fils Jean.

 Ce jour là Jean était triste. Dans son cœur, il y avait quelque chose qui l’accablait. Avec beaucoup de courage il me demanda :

-         Pourquoi devez-vous chaque jour vous rendre au bureau Papa ? 
-         Parce que nous avons besoin d’argent pour vivre. Pour t’envoyer à l’école, pour la nourriture et d’autres choses aussi. Tu comprends maintenant mon petit ? tentai-je de lui expliquer.

Jean répondit tristement :

-         Oui mais je regrette que vous ne soyez pas à la maison plus souvent. De cette façon nous pourrions passer plus de temps ensemble et nous amuser.

J’étais touché par ses paroles et sentais mon coeur peiné parce que je manquais des parties importantes de sa vie. Je lui répondis avec le plus de tendresse possible :

-         Oui moi aussi je veux la même chose, mais je ne peux pas faire autrement. Mais maintenant on peut jouer non ? Veux-tu jouer maintenant ?

 Jean soudain très heureux suggéra qu’on joue au  Baseball. J’acceptai avec joie et nous nous rendîmes au  jardin profiter des rayons de cette douce fin d’après-midi et jouer à notre jeu favori.

Ma journée se terminait bien, j’aimais passer du temps avec mon fils et m'amuser avec lui. Il m’apprenait à prendre conscience de la valeur du temps.

C’était une journée magnifique.

 Saral Ishaan
2nde Scientifique 

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